Des tentatives de déstabilisation sur les réseaux sociaux. Un enseignant d’histoire géographie ainsi que trois candidats ont été placés sous-mandat de dépôt à Antalaha. Leur procès devrait se dérouler le 2 novembre sauf changement de dernières minutes. Ces individus prétendaient avoir en main des sujets au baccalauréat et seront prêts à les vendre à 150 000 ariary sur un groupe privé du réseau social « facebook ».
Les éléments de la gendarmerie sur place ont pris ses responsabilités après la découverte de leurs publications. Des cas similaires ont été aussi enregistrés à Antananarivo où trois candidats ont été enquêtés à la gendarmerie d’Ankadilalana. Selon une source auprès de la gendarmerie, ils ont été libérés et sont autorisés à composer mais seront encore enquêté après les épreuves.
De l’autre côté, le ministère de l’Enseignement supérieur a tenu à rassurer les candidats. Selon une source auprès de ce ministère, ces sujets se sont révélés faux et les candidats sont appelés à garder leur calme car toutes les mesures ont été déjà prises pour sécuriser cet examen.
«Si jamais il y a une éventuelle fuite de sujets, le ministère sera dans l’obligation de dresser un procès verbal et de faire une communication médiatique», a-t-elle indiqué. D’après toujours cette source, tous les sujets d’examen sont aussi codifiés, ce qui n’est pas le cas pour ces faux sujets.